Bien vu !
TTSO
3 excellents points
Sur la loi "anti-casseurs" qui tous font sacrément réfléchir.
1) Les libertés publiques c'est du sérieux. Comme le rappelait Me Sureau (peu suspect de gauchisme) à l'égard de l'état d'urgence : "Le système des droits n'a pas été fait seulement pour les temps calmes, mais pour tous les temps". Suspendre les droits du citoyen offre "une victoire sans combat" aux violents de tous poils "en montrant à quel point nos principes étaient fragiles".
2) Les lois de circonstances -- et l'inflation législative -- sont une plaie française ! Citons ici le plus grand constitutionnalise contemporain, Guy Carcassonne (mort en 2013) : "Tout sujet d’un 20 heures est virtuellement une loi. Il faut, mais il suffit, qu’il soit suffisamment excitant, qu’il s’agisse d’exciter la compassion, la passion, ou l’indignation, pour qu’instantanément se mette à l’œuvre un processus qui va immanquablement aboutir (à une loi)".
3) Or les lois ont une particularité, elles survivent aux gouvernements et aux circonstances qui les ont fait naître… et sur ce point comment ne pas trembler à l'avertissement lancé hier par Charles de Courson (député centriste) à l'égard de la disposition centrale de la loi "anti-casseurs" qui permet aux préfets d'assigner à résidence des citoyens sur la base d'une "présomption" de violence.
"Le jour où vous aurez un gouvernement avec une droite extrême au pouvoir, vous verrez mes chers collègues (à quel point cette loi est folle)". Qui peut balayer cette hypothèse (ou celle d'un gouvernement "de gauche extrême") d'un revers de la main ?
On est bien sous le joug d'infects crétins ! Leur seul résultat, c'est fini la ripoublique, la démocrassouille, et autres fadaises, c'est l'état policier pur et dur. Vive la dictature française !!!
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