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mardi 21 juin 2011

Tam-tam

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La revue de presse, des revues de presse, ça gonfle.


Internet véhicule à peut près toujours la même chose.
Les médias officiels sont de moins en moins lisibles, complètement coupés du réel.
Une nénette sans intérêt, fait la une de tous les commentateurs, pour un livre nul, mal écrit et parfaitement malhonnête. Ceci lui vaut le beau surnom d'intellectuel, ce qui dans le tam-tam est une consécration.

La Grèce a une belle carte à jouer et dix jours pour l'abattre. Comme les défenseurs de l'Euro, pétochent à propos de leur assignat, ils devraient sans condition mettre la main à la poche pour Athènes. Sinon l'effet domino entraînera tout le fragile bel édifice. Le marrant c'est que si l'euro se casse la gueule, le dollar devrait suivre dans la lancée. Ce serait une bénédiction être débarrassé du même coup de Washington et Bruxelles, on peut pas rêver mieux.

Je voudrais revenir sur la bourgeoisie, suivant un post sur Agoravox.
Cette classe a eu tout au long de notre histoire, le rôle de faiseuse de richesse. C'est en accumulant cette dernière, qu'elle a conquis le pouvoir et mis le roi dehors.
Pendant deux siècles d'obscurantisme, elle nous a mené des champs vers la ville, de la liberté vers l'asservissement. Durant cette même période la bourgeoisie a changé ses moyens de subsistance, en remplaçant l'industrie par l'exercice du pouvoir grassement rémunéré. C'est pour le gain exclusif du pouvoir, que la bourgeoisie a délaissé l’économie. Economie récupérée par la «mafia mondialiste», sans que les bourgeois en mesurent le risque.
Comment définir la "mafia mondialiste", exemple; Une société détruit tout sur son passage, pour extraire on ne sait quoi dans un pays lointain. Enron fabrique de la richesse en écriture, jusqu'au jour ou l’écart entre l'écrit et l'encaisse met la boite par terre. Enfin les banques qui trafiquent entre elles des bombes à retardement.
Financiarisation le maître mot des (Bandits Mafias Lobbys) à ne pas confondre avec la bourgeoisie. Bandit n'est pas une classe sociale, c'est une démarche individuelle. Un bandit n'a pas d'origine sociale, c'est son refus des règles, qui en fait ce qu'il est. Les bandits font de l'argent tout de suite, pour eux seuls, pas d'autre credo. Premier signe en France de ce banditisme moderne ; Stavisky.
Pas confondre avec la bande à Bonnot, là il s'agit des bandits du passé ou de grands chemins. Ces bandits modernes ont su accaparé l’économie délaissée par la bourgeoisie. Autre signe avant coureur, Lloyds Bank un des fleurons de la City, qui a laissé un bandit conquérir sa direction. Jamais du temps des bourgeois d'affaire la chose aurait pu se produire. Elle s'est produite très logiquement sous la bourgeoisie politique. Le monde de la finance a petit à petit glissé vers celui de la financiarisation dirigé lui par des mafieux.

La ou on rigole, c'est que la bourgeoisie qui a laissé faire, trouvant très bien que l'on fasse de la richesse à sa place, comprend trop tard qu'elle s'est fait avoir. Car non seulement elle ne contrôle plus l’économie, mais le politique lui échappe également. On sait très bien que c'est le «Mondialisme» qui a nommé Baroso et non la bourgeoisie au pouvoir.

Le seul pays qui ait conservé une bourgeoisie économique, c'est l’Allemagne qui grâce à ça se porte encore assez bien. Mais elle a eu chaud aux plumes en 2008, les banquiers allemands de l’époque ont été largement impliqués dans la bulle financière. Ce qui pose deux questions, y a t'il eu reprise ne main des banques teutones par la bourgeoisie et combien d'actifs pourris possèdent elles vraiment. Les réponses à ces questions, conditionnent l'avenir de l’économie allemande.

Pour revenir à la bourgeoisie, sa position au pouvoir aujourd'hui est quasi intenable.
En effet les peuples lui reprochent la situations actuelle, dont elle ne se sent pas responsable. D’où un durcissement et l'usage intensif de matraques pour sauver au moins les apparences du pouvoir.

Quel futur pour nous citoyens, virer la bourgeoisie va être extrêmement difficile, car les bourgeois vont essayer de sauver bec et ongles, le peu qui leur reste.

On va bien sur nous proposer de voter gauche droite en 2012 comme d’habitude.
Le pire c'est que tout un tas de connard n'ont pas encore compris que ce sont les deux faces de la même médaille, ou si on préfère absence de solution. On aura donc les cons, las de la droite qui voteront à gauche, et les autres cons, par trouille de la gauche voteront à droite. Grâce à quoi on gardera intact le même putain de système et son incapacité à résoudre l'un quelconque des nombreux problèmes qui se posent.

A force de reculer pour mieux sauter, on va finir par tomber très durement et on s'en remettra pas. Comme pour le nucléaire, tant que la catastrophe ne sera pas là, rien ne bougera.

Konk à raison, dans un dessin montrant une liste de volumes «Histoire de France», sur le dernier apparent, il a écrit «fin». C'est triste mais je vois pas d'issue à notre situation.
Il faudrait un Miracle, que dollar et euro se plantent, ou que la putain Usrael se casse enfin la gueule.





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