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dimanche 4 décembre 2011

Les beaux dimanches

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Dimanche tout va bien, cette semaine la bourse a pris 10%.
Les ploutocrates se frottent les mains, les beaux jours sont de retour.

Lu ce matin sur Agoravox un papier sur Fukushima, il y est fait état de mensonges multiples et de prévisions peu réjouissantes. On y lit que lorsque le corium entrera en contact avec la nappe phréatique, il y aura une explosion d'une puissance de 50 à 80 fois Hiroshima.
De quoi rassurer tous les japonais de la grande île sur leur devenir.

Nous sommes tombés dans un monde totalement financiarisé, c'est ça que nous avons nommé progrès.
C'est pour illustrer ce propos que je vous invite à jeter un œil sur St Saint-Pétersbourg.
http://www.airpano.ru/files/Saint-Petersburg-HiRes/start_ultra_high_e.html
On y remarque de suite un chose rare aujourd'hui. Pas une seule (tour banlieue pourrie) pour rompre l'harmonie de la ville, tout y est fluide, horizontal, et coloré.
Paris où je suis né, n'offre plus une seule perspective sans sa plaie newyorkaise. La tache du financier bétonneur est omniprésente dans toutes les villes de la planète.

Nos ancêtres que l'éducation nationale nous présente comme d'immondes salauds. Eux ont eu à cœur tout au long des siècles, de laisser derrière eux des œuvres magnifiques. Des églises du roman au baroque, des châteaux de l'an mil à la révolution, sans parler d’édifices publiques, hôtels de villes, ponts, fontaines, places harmonieuses comme celle des Vosges à Paris, jardins et parcs divers. Nous qui sommes les enfants de l’électricité, pas des lumières, que laisserons nous comme trace, aux générations suivantes ?
Une île de sacs-plastique, des déchets nucléaires en veux tu en voila, et d'horribles tas de bétons que des salopards ont transformés en tas d'or pour eux seuls. L'alchimie sans sa philosophie. Des décharges de saloperies plus ou moins toxique autour de chaque patelin et du verre pilé chez les saoudiens.

Voila ce que "in god we trust" nous a apporté comme progrès. Ceux qui parlent d'œuvre du diable, doivent pas avoir tout à fait tort.

Voila le vrai bilan de la finance mondiale, la dette soit disant moteur de la relance et de la politique. Pour en avoir toujours plus, une poignée de voyous a tout salopé et nous a laissé la petite note à régler, comme en 1848.
Si nous arrivons à la révolution, il faudra absolument éliminer les banquiers après leur avoir mis les pieds dans la cheminée pour qu ils restituent le magot. Ensuite on les prendra par les couilles à un croc de boucher, jusqu’à ce que mort s'en suive. Leurs femmes et enfants également, il faut terroriser les terroristes.
Que plus jamais personne n'ose spéculer, ça nous coûte trop cher.


Portez vous bien !



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