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vendredi 9 décembre 2011

Démocratie quand tu nous tiens

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Quelques mots sur la démocratie.

Démocratie comme tout le monde sait, est composé de peuple(demos) et pouvoir(kratos) en grecque. Le peuple exerce la souveraineté et désigne le ou les Stratèges. L'exemple le plus célèbre étant Périclès stratège d’Athènes.

Cette conception du pouvoir exercé par les représentants du peuple, est profondément ancrée dans la mentalité des européens, même ici en Espagne ou la chose est récente. Elle est également solidement installée aux Usa, l'immigration d’européens au 19º, n'a pu que renforcer cette notion issue de la franc-maçonnerie anglo-saxonne du 18º.
Il ne viendrait à l’idée de personne en Europe ou aux Usa, de revenir sous quelque forme que ce soit à une autocratie.

Nous sommes bien les cocus de la démocratie. Comme le mariage la démocratie est incontournable, même avec des accrocs au contrat.

L'autre mode de gouvernement, est la prise du pouvoir par la brutalité, la ruse, ou l'ascendance. Ce que nous désignons souvent à tord par dictature ou tyrannie. Je dis à tord car la plus part des dictateurs ont été des élus à un moment de leur parcours. Hitler et Mussolini pour citer les plus célèbres, ont bien gagné les élections.

Pour qu'existe la démocratie, il faut respecter un certain nombre de critères. Des élections et des électeurs, puis un dépouillement et la proclamation du ou des élus.
Ce rite de passage obligatoire dans nos société, en est même arrivé à rythmer complètement notre existence. Nous vivons dans un régime, souvent honni avec le temps, d'une présidentielle à l'autre. Le quinquennat, faisant élire les députés en même temps que le président en état de grâce. Offre à ce dernier les pleins pouvoirs, sans aucune barrière ou limite, de quelque ordre que ce soit. C'est insi que la démocratie mène directement à la tyrannie, nous sommes désormais au font du gouffre.

C'est maintenant que le mot démocratie est vidé de tout sens. C'est aussi le moment choisi pour l'employer à toutes les sauces. On installe des dictateurs, des théocrates, partout toujours au nom de la démocratie. Notre bon peuple en entendant ce seul mot pense; morale, rigueur, droiture, tout ce dont la démocratie n'est plus porteuse.

Parmi les plus acharnés à se parer de démocratie, il y a tous les juifs du tam-tam médiatique.
Or s'il est une société, une culture, une religion, un pays, où ce mot est dénué de sens, c'est bien dans la sphère judéo-israélienne.
Les juifs sont le seul peuple de la terre, auto-proclamé élu. Elus sans élections, ni électeurs, c'est un cas unique de déni fondamental de démocratie.
Or ce déni fait partie intégrante de la psychologie collective du peuple juif.
C'est même un des traits fondateur de la judéité. Tout juif est convaincu, qu'il est un élu, donc d'une espèce choisie par le ciel, avec un destin différent de celui de l’humanité.
Cette certitude a été un des grands arguments pour convertir au judaïsme, tant d’impétrants.
Cette certitude de ne pas faire parti de genre humain, explique l'attitude d’Israël envers les palestiniens.
Il y a là un concept totalement inacceptable pour un chrétien ou ex chrétien. Lequel fonctionne essentiellement en humaniste, universaliste.







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