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mercredi 11 mai 2011

Obama 1 - Ben Laden 0

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Propos sur la mort de Ben Laden.
La mort du bonhomme n'est pas mon sujet.
(Ben Laden était un flic de la CIA, pas le genre de gens dont je porte le deuil)

Ce qui est intéressant c'est l'instrumentalisation de sa mort.

Entre l'effet zéro obtenu et la conviction apparente d'Obama, il y a un espace incompréhensible.
On a devant toutes les cameras de la planète, un acteur jouant son rôle. Role de fanfaron vantant les bien-faits de sa victoire.
(Achetez mon élixir, c'est du même tonneau)
De l'autre coté, devant leur écran de télé, des tas de gens sceptiques.
Or ce scepticisme justifié des foules, ne perturbe absolument pas l'acteur dans sa tirade.
On voit qu'il ne risque pas de recevoir de tomates dans la figure.

La question est: nos pseudos élites ont elles encore un pied dans la réalité, ou ont elles sombré dans le virtuel.
Si Obama Sarkosi et tant d'autres, jouaient à un jeu de console, ils auraient exactement le même comportement.
Ils tiendraient un rôle, dans lequel ils gagneraient des places et de l'argent virtuel.
Ils achèteraient des armes aussi virtuelles que l'argent avec lequel ils les paieraient.
Ils se congratuleraient pour leurs brillants succès et chacun sur le terrain virtuel avancerait ses pions. C'est exactement l'impression que donne Obama avec son ; Ayant vaincu Ben Laden je suis le meilleur.
Quand, comme tout le monde je sais que Ben Laden est mort à l'automne 2001, du syndrome de Marfan. Il n'y a que le tam tam d’état, qui ne fait pas suivre l'information.

L'explication est peut être que; Tout ce vilain monde journalistes et politiques, préfère se réfugier dans un monde virtuel. Monde qui leur permet de se rêver en géants, plutôt que d'affronter une réalité dans laquelle ils ne sont que des nains grotesques.

Si tous ces tigres de papier revenaient sur terre, on en trouverait peut être ayant une vague utilité. Mais vivant dans la lune comme ils font, ils ne peuvent que nuire, à nous comme à eux.

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