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mercredi 18 mai 2011

Immoralité du système

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http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/parti-socialiste-la-faute-dsk-94194
Je veux pas commenter juste dire que c'est exactement ce que j'avais l'intention d’écrire ce matin.

Notre "démocratie" ne pas rire, sans débat, sans média, ne nourrit plus que des parasites vivant exclusivement de la bêtise humaine.

PS et autres partis politiques vivent de la manne étatique, c'est donc avec leur bailleur de fonds qu'ils sont en phase et non avec l'homme de la rue.
Encore une séquelle miterrandienne, là encore les dégâts étaient prévisibles.
Un parti ou un syndicat ne doit vivre que des cotisations de ses adhérents/militants. Sinon il perd le contact avec la base et devient un partit de gauche prônant le libéralisme sauvage et la banque comme modèle social. De plus qui dit argent de qui que ce soit autre que des militants, dit PARTI VENDU.

Les partis et leur personnel sont connus du "vulgum pecus" uniquement à travers les médias. Pour cause qui va militer dans un parti d’état. Sauf ceux ambitionnant de devenir apparatchiks de la boutique. Trotsky disait que les apparatchiks étaient les futurs bourgeois du parti, on en à eu confirmation avec les brillants résultats de Brejnev.

Comme les partis sont riches suivant leur nombre d’électeurs et non de militants. Ils peuvent nourrir les médias et on obtient le cercle vicieux du système actuel ou tout le monde copine avec le fric des contribuables.

Vous me direz; Qui dit électeur dit militant archi-faux .
En démocratie on vote car c'est la base du système, or pour qui voter, sinon pour les candidats présentés par les partis.
Le résultat est que bien souvent, on vote pour un candidat ayant de bonnes chances d’empêcher celui qu'on aime le moins de passer. Ça fait pas de l’électeur un militant, loin s'en faut. Demandez lui donc de mettre la main à la poche pour le parti de son candidat, on verra quel pourcentage dira oui.

L'autre point important, c'est que ce petit monde politico-médiatique, n'a plus besoin d’idéologie ou de programme, puisqu'il n'a plus de militants. En revanche il besoin d'argent pour les campagnes électorales et les vices divers et variés de ses ténors.
C'est la qu'entre en jeux la vraie déconfiture du système, car l'argent quand l’état n'en met plus assez, on le trouve dans les banques. Seulement les banquiers tout le monde le sait posent des conditions pour prêter. C'est grâce à ce beau montage qu'on en est arrivé là.
Des posticheurs qui se disent politiciens, des journalistes qui n’écrivent pas leurs articles, et des banquiers qui s'octroient des bonus.

Heureusement il y a la réalité, qui elle se mesure en espèces sonnantes et trébuchantes, c'est la que la fête va prendre fin. Quand les banques vont s'effondrer, on verra les peuples descendre dans la rue et comme au Wisconsin les flics se joindre à eux.
On a de bonnes raisons de penser que contrairement à 1848, c'est pas l’épicier en bas de chez Rotchild qui y laissera des plumes.

On court à la révolution et les partis politiques en seront les seuls responsables.

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