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lundi 16 mai 2011

Les socialistes, ont pas gagné la chance.

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Il y a quelques années, les socialos avaient mis un cierge à Saint Jaurès, pour que leur messie arrive intact aux présidentielles.

La cérémonie retransmise en direct sur le plateau fraîchement décoré, tapis rouge et gratin politique de gôche, crème des journalistes, manquait pas une majorette, pour recueillir le "oui" de Delors.
Lequel a dit "non", sinon il n'y aurait pas d'histoire.

Pour 2012 on récidive nouvelles élections imperdables, le nouveau messie est en pleine forme. Les soigneurs en répondent, les médias ont déjà tressés les couronnes de laurier.
Manque plus que le scrutin, une formalité.

La dessus au lieu de baiser rue de Solferino comme tout le monde, l'andouille fait dans le petit personnel d'Accor.

La gauche sombre à nouveau dans la tristesse, on rentre les banderoles, défait les tréteaux, confettis et boissons fraîches repartent chez le traiteur, la fête est finie.

Nous autres citoyens français, on l'a échappé belle.
Lorsqu'on verra une info sur la Grèce, on se rappellera qu'on est passé tout près.

DSK est dans les pattes de la justice US, laquelle dans ce genre d'affaire est très proche de ce que ces mêmes US reprochent aux iraniens.
Le charme discret de la bourgeoisie puritaine, est pas à prendre à la légère.

Bref les socialistes vont devoir encore une fois se passer de l'homme providentiel.
Il leur reste Aubry, Hollande, Sego, de quoi perdre n'importe quelle élection.

A moins d'un miracle, le souffle divin atteignant la rue de Solferino.
Le peuple de gauche demande alors à Chevènement de reprendre le rôle.
La à nouveau en course ce petit monde pourrait ressortir les accessoires de la fête.
Seulement Chevènement est un politique lui, pas un mon cul ma chemise comme les clients habituels de la boutique.
Ce qui, question; Qui coupe le gâteau? Risque de faire de nombreux déçus.

Il reste aux socialistes à perdre tous ensemble comme d'habitude, ou accepter que seuls les rares vrais politiques, jouent un rôle.

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