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La déconfiture tant attendue se fait attendre.
Lundi, surprise c'est le cac 40 qui dégringole plus vite et bas, que le dowjones. Mardi a beaucoup ressemble à lundi. Mercredi les indices étaient hésitants. Jeudi ils sont redevenus verts et depuis tout va très bien Madame la marquise. La capacité de résistance de notre agonisant système est vraiment étonnante.
Le bilan de cette fausse catastrophe, c'est de la dette sur la dette et des entreprises ayant perdu de la valeur. Quand je dis entreprises je devrais préciser le peu qui reste.
Conclusion les manipulateurs tripatouilleurs ont plus d'un tour dans leur sac. Ceci leur permet de durer encore, en augmentant toujours la facture, qu'il nous faudra régler.
Nous allons donc vers l'affrontement inévitable, seul moyen d'achever la bête immonde.
C'est ce point qui mérite un commentaire.
Les anglais confrontés au problème, semblent montrer la voie que tout le monde suivra.
Un peu plus de censure sur les réseaux sociaux, mais c'est pas le plus important.
Le plus important c'est que pour réduire ses dépenses l’état a supprimé des fonctionnaires, parmi ceux ci 15.000 flics paraît-il. Or pour faire face à la violence, l'état va avoir besoin de bras armés, on va donc faire appel au privé, "vive les tontons makoute".
Sur quel critère ces gens seront-ils payés? C'est ça la vraie question.
C'est le moment de se remémorer l'origine des scalps. C'est pour toucher un dollar sans s’embarrasser du cadavre, que le wasp piquait le scalp du peau rouge. D'ici à ce qu'on trouve dans la rue des cadavres en morceaux, il n'y a qu'un pas.
Autre point également important, l'Armée.
Il y a encore quelques années l’armée étant composée d’appelés présentait quelque garantie. Maintenant il s'agit d'une armée de mercenaires, à laquelle ont fait déjà faire un très sale boulot, un peu partout dans le monde. On peut se demander quelle sera sa réaction, si son ministre payeur de solde lui ordonne de tirer sur des français.
La situation est le suivante, plus on attend pour bouger et plus on en prendra plein la gueule. Le système refusant de lâcher prise, il n'y a pas d'autre solution que de le foutre parterre.
On a vu avec la Grece qu'il suffit pas de descendre dans la rue pour le faire tomber. On sait maintenant que seule la guerre civile en viendra à bout.
Athènes bilan nul, Londres bilan plus mitigé le pouvoir a tremblé, mais visiblement on est encore loin du compte.
Bien sur, on va attendre l'insupportable pour bouger. Mais chaque jour qui passe permet au système de préparer l'affrontement et creuse l’écart. Donc les prochaines manifestations seront un bain de sang.
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