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mardi 21 décembre 2010

Iran, encore!!!!

Iran

Je ne sais comment vous réagissez, moi chaque fois que notre tamtam national sort une soit disant horreur iranienne, je me méfie.

Il s'agit aujourd'hui d'un ex-tolar pour lequel se sont mobilisés intellectuels et médias français.
Intellectuels, toujours les mêmes, 4 ou 5 plumitifs que personne ne lit.
Les journalistes, toujours les mêmes ténors de la boite à bruit.

Ce beau monde bien habillé, rasé de frais, passe son temps à nous conter les turpitudes de l'exécrable gouvernement iranien, qui n'a pas su trouver grâce aux yeux du si vertueux gouvernement israélien.
Ah ne parlez pas à ces mignons des américains, vous les facheriez et leur teint s'en gâterait.
Si par malheur vous évoquez la liste des crimes des différents gouvernements américains depuis la fondations de l'état. Vous aurez droit à des crises de nerfs et une volée de bois vert.

Pourtant c'est aux Usa que sont violés tous les jours les « Droits de l'homme ». C'est aux Usa que l'on polue le plus la planête. C'est aux Usa que l'on vole les citoyens, C'est aux Usa que l'on fait la guerre pour des intérêts immédiats. C'est aux Usa que les présidents ont les mains couvertes de sang, celui de leur peuple et des peuples des autres pays.
Mais ça, nos intellectuels sont incapable de le voir, leur cécité gràve ne les empèche pourtant pas de voir des armes de destruction massive en Irak ou des bombes atomiques en Iran. Toutes choses bien vues et longuement expliquées, qui cécité oblige n'ont jamais existées.
Lafontaine dont nos élites ont surement oui causer ; « qui veut noyer son chien l'accuse de la rage »

Tous ces beaux messieurs, parmi lesquels on trouve ici ou l'a, un ex Lheman brothers boy, un sayan, un flic de la Cia ou autre, devraient servir mieux leur cause, s'il en est encore temps.
Aujourd'hui de plus en plus de gens pensent que les Usa et leur satellite israélien, sont deux pays pourris, sont les deux seuls fouteur de bordel sur la planête.

Je, et suis surement pas seul, souhaite que les Usa se cassent la gueule le plus tôt pssible et fais des voeux pour l'hégémonie de la Chine dans les plus brefs délais.

J'en ai ras le bol des fausses morales, des fausses vertues, des fausses associations, des fausses ong, beaucoup trop de vrais salauds dans ce fatra.
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lundi 13 décembre 2010

flics juges flics ou voyous

Les flics,

S'il y a dans notre société des gens pour lesquels je n'ai pas de respect, c'est bien ceux la.
Je leur reproche entre autre d'avoir accepté sous Degaulle de devenir la milice du pouvoir et non plus des gardiens de la paix. En guise de paix ils nous tapent sur la gueule des qu'on à quelque chose à dire. Passons sur les prunes et autres turpitudes, auxquelles nous sommes confrontés, quand on les croise.

Seulement voila ils représentent la loi républicaine ; dura lex sed lex.

Lorsqu'ils font signe à un automobiliste de s'arrêter celui-ci a obligation de s'exécuter.
Aucune raison de s'enfuir ne doit pouvoir être invoquée.
Délit de fuite est la sentence.
Dans l'ensemble heureusement les citoyens s'exécutent, une minorité de voyous issus de no mans land n'y consent pas. C'est la que ça coince. Quand un flic poursuit un automobiliste qui a refusé de s'arrêter, il est légalement à la poursuite d'un malfaiteur « terme tout à fait désuet aujourd'hui ».

Or chaque fois qu'il arrive un emmerde au dit malfaiteur, se cache dans un transfo se casse la gueule en bagnole, les banlieues s'enflamment. Chaque poursuite qui tourne mal, les flics sont au banc des accusés.
Pas un seul de ces cons de juges, pour dire le malfaiteur avait obligation de s'arrêter.
Non seulement ce n'est pas ce que dit le juge, mais à chaque fois il trouve un biais pour le flic soit coupable. Culpabilité immédiatement orchestrée par le tamtam médiatique.
Depuis des années que ça dure, on assiste à des sentences de plus en plus abracadabrantes.
Le juge dit ; peine très lourde à un récidiviste, un mois ferme mais vous rentrez chez vous pour pas mettre votre quartier à feu et à sang. Ou bien, il relâche le jour ou il est présenté au parquet, un type dangereux, j'en passe et des meilleures.
En revanche s'il s'agit d'un flic ayant menti ce dernier écope du maximum.
Quand il s'agit d'un gendarme assassin la il est blanchi, comprenne qui peut.

La France, est devenue un pays de merde, on y rencontre plus que des assassins des voleurs et des mendiants, c'est la raison pour laquelle je l'ai quittée. Seulement même loin ça reste mon pays et j'aimerais bien ne pas rougir chaque fois qu'on en parle.

Si cette saloperie qui se prétend justice, voulait bien faire un petit effort pour ne pas tout le temps transformer un fait divers en fait de société, je lui en serait reconnaissant. Ça m'éviterais de devoir expliquer à mes voisins que notre pays n'est plus que l'ombre de lui même, que les flics sont majoritairement syndiqués à droite et les juges majoritairement syndiqués à gauche et pour beaucoup franc-maçons. Que ces luttes entre bourgeois de gauche et de droite, on conduit notre pays dans le gouffre ou il se traine. Qu'en deux siècle ça nous a valu d'être occupés 4 fois, chaque bourgeois convaincu que c'est la faute de l'autre, alors que c'est bien celle des deux.

Pour les faits divers, que les flics se démerdent, ils n'ont qu'a pendre les juges ça leur vaudra enfin un peu de sympathie de leur concitoyens.
Quand aux juges, s'ils ne veulent pas gouter aux joies de la lanterne lors de la prochaine, il serait temps qu'ils mettent un peu d'ordre dans leur foutoir.
Parce que cette fois je rappellerais à tous, que ce sont les mêmes juges qui après avoir condamnés les résistants et déportés des juifs, se faisaient intraitable avec les collabos pour se refaire une virginité.

Ras le bol de cette république.

dimanche 12 décembre 2010

Les banquiers, la seule vraie racaille

Les banquiers.

Vaste sujet, en France en tous cas ils sont l'archétype du faux capitaliste. Fonctionnaires nommés par l'état à la tète d'institutions financières, qui se prétendent privées.
Le seul fait qu'ils soient fonctionnaires les décharge de toute responsabilité. Ils peuvent bouffer la grenouille, truquer leur compatibilité, se distribuer des salaires hors de proportion avec leur rôle, tout ça, sans la moindre inquiétude.
Ah parlez moi des épiciers de quartier qui ont 50 euros d'immobilisation non justifiés, là le fisc est intraitable, amende et tutti quanti.
Mais les banquiers, rien, pas même la visite d'un polyvalent, pas d'audit de la cour des comptes, rien, le club med à vie.

Ils ont juste eu un peu peur pour leur devenir par la faute d'Eric Cantonna, lequel aura sans doute du mal à trouver un prêt à taux favorable.
Primo; jamais Canto n'a invité le peuple à faire la révolution le 7 décembre, ce sont des jeunes qui ont saisi l'occasion de faire parler d'eux.
Secundo; ni la ministre lagarde, ni les couillons interviewés devant les distributeurs ne sont eux mêmes des économistes. Je rappelle pour citer Pierre Jovanovic, que les Us ont 5 prix Nobel d'économie, on voit ou conduisent ces brillants sujets.

D'après ce que je lis (je n'ai aucune prétention a jouer les expert en économie ou trafic financier). D'après ce que je lis disais-je, il y aurait 50 000 milliards de dollar virtuel dans le système bancaire mondial.
Qu'est-ce que des dollars virtuels ? C'est de l'argent qui n'existe pas, la société générale nous en a fourni un bel exemple avec l'affaire Kerviel.

Petit historique; Il y a */- une dizaine d'années les banques allemandes avaient trop de dépôts, et pas de débouchés pour les faire fructifier, elles ont demandées aux banques américaines de créer de nouveau produits financiers pour que ce trop de fric travaille, jusque la on suit,
Le hic c'est que l'économie mondiale est tellement sclérosée, que de nouveau produits financiers étaient impossibles à fabriquer. Alors ils ont bricolé des bulles de crédit, Pierre Jovanovic raconte que des démarcheurs proposaient des prêts aux automobilistes Us dans les stations service.
Achetez une maison on s'occupe de tout, ça a très bien marché, ils ont fixés des populations plutôt volatiles grâce aux maisons, tout le monde s'y retrouvait.
C'est l'histoire des surprimes, mais les américains ont une sale manie, ils vivent dans des cabanes en aglos, pulpe de bois et colle dans du carton plus ou moins bien plastifié, vous allez voir plus loin que ça nous concerne.
Comme les banques allemandes avaient un produit qui faisait tourner leur fric tout le monde était content, Dès qu'un truc marche les sans imagination se précipitent et nos banquiers ont fait de même, ils ont acheté des surprimes (il paraît que plusieurs sociétés d'Hlm ont fait de même). Seulement l'économie américaine étant poussive, plein de propriétaires de cabanes sont devenus insolvables et la pompe à fric s'est enrayée. Du coup les banques sont devenues propriétaires du bien hypothéqué. Cabane en aggloméré pas entretenue, valeur = zero $ invendable.

La vraie question est, qui est propriétaire de ces zero $, qu'évidemment plus personne ne va acheter.
La réponse est simple c'est votre banque, et cette cabane de plus value en plus value a été payée avec votre petit pognon, le prix d'une maison en granit. Alors les gens qui disent Cantona est un irresponsable sont simplement des imbéciles, ou des salauds.
Donc votre banque, a perdu vos dépôts, ça, il faut que ce soit bien clair dans votre esprit.
Ce qui fait que pour vous rendre votre argent quand vous le demandez, elle est obligée d'emprunter, d'ou un délai pour vous rendre votre bien.

Le plus fou c'est que, pour que votre banque ait encore la lumière allumée quand vous entrez, l'état s'est empressé de vous piquer encore un peu de pognon, pour lui permettre de payer Edf.
Voilà schématiquement ou on en est de notre brillant système financier.

Vous en concluez vous même, que si vous continuez à faire confiance à votre banquier, c'est que vous avez perdu la raison.

Ça se complique encore, car non seulement nos banques sont insolvables, mais l'argent dont nous nous servons perd de sa valeur tous les jours. Suffit de connaitre le prix du M2 à Paris pour s'en convaincre, le wc du coin vaut déjà 8000 € et va encore grimper.
Du Jour au lendemain on peut être amené à payer un milliard d'euro pour un pain, c'est arrivé aux allemands au début des années trente, ça a largement contribué à la montée d'Hitler au pouvoir.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on a de bonnes raisons de pas trouver la situation très rigolote.

samedi 11 décembre 2010

Encore un peu la crise

Le système s'écroule, on l'a tous compris.
Pourtant aucune voix, aucune instance, ne veut designer vraiment les coupables, pas plus le procureur de la république, que les journaux, ou les politiques, preuve que tout ce beau monde bouffe dans la même gamelle.

Gauche droite, continue son train train quotidien, pas un pour dire « mort aux banquiers ».

Pour que vous compreniez bien mon point de vue sur la classe politique permettez moi une image de tous les jours.

Nous faisons nos courses dans les grandes surfaces, c'est pratique on met tout dans le chariot. Quand on est proche d'une ville on dispose de plusieurs grandes enseignes, carrefour continent auchan et quelques autres on va pas tous les nommer.
Comme beaucoup de consommateurs vous êtes attentif aux prix pratiqués et passez d'une enseigne à l'autre, car les promo sont plus avantageuse une semaine chez l'un que chez l'autre. Savez vous que la plus part des enseignes de super marché, appartiennent au même groupe, à la même holding.
Surtout ne croyez pas plus futé d'acheter ici plutôt que la, c'est juste du marketing, de la poudre aux yeux pour vous faire croire que vous êtes un consommateur averti. Les seuls intérêts pris en compte dans ce jeux de chaise tournante, sont ceux de la holding.

En politique c'est exactement la même chose, gauche droite malgré leurs promos, c'est toujours la holding qui gagne, jamais nous.

En 2012 notre pays sera ruiné ou très prêt de l'être, Notre pécule sera réduit en peau de chagrin, et pour se venger des salauds qui nous auront réduit à cet état, beaucoup penseront à voter pour l'opposition.
DSK sera « pour l'instant  c'est le meilleur cheval » le candidat de la gauche, il a une bonne tète et parle assez bien, mieux c'est pas difficile que pimprenelle. D'ici la beaucoup auront oublié que DSK est un des pires banquiers du monde, le patron du fmi, le fossoyeur de la Grèce de l'Irlande et d'autres pays, pas encore ravagés par ses soins à l'heure ou j'écris. Et encore une fois on sera devant le choix entre deux enseignes de la holding, la peste et le choléra.
Quelle holding pensez vous ???
Il gonfle avec ses mots franglais.
La holding dont il s'agit, qui conduit le monde à sa perte, c'est la grande maffia financière. Qui comprend les banques et sociétés de crédit Us principalement, mais qui contrôle quasi toutes les banques de la planète et par ce moyen tous les politiques des pseudos démocraties.

Voilà pourquoi j'insiste toujours pour dire ne votons pas, il ne faut plus élire personne, vacance du pouvoir comme en Belgique, est le seul moyen d'arrêter le système, pour peut être construire une société humaine, ça c'est une autre histoire.

Bien sûr, aucun politique, aucun journaliste, vous dira ; Votez pas !!!! Ce serait scier la branche sur laquelle ils ronflent.
Pourtant dites vous bien, que ce putain de bulletin vous mène directement à la charrette. Quand vous grimperez les marches, peut être vous rappellerez vous bien tard, que je vous criais ; fais pas le con, va á la pèche !

mardi 7 décembre 2010

Cantona et les banques

Aujourd'hui Cantona et les banques.

La classe politique dans son bel ensemble dit : Cantona est fou il pousse au suicide.

Les économistes nous expliquent que le bankrun aura des effets catastrophiques.
Ces mêmes économistes nous expliquent qu'il vaut mieux laisser les banques se casser la gueule toute seule que de les y aider.
Je vois pas la différence, je vois seulement que dans le second cas on crachera au bassinet plus longtemps.

Le système économique mondial est mort cliniquement, qu'on le veuille ou non, il est en réanimation artificielle et ne tient que par la perfusion. Le problème c'est que la perfusion sort de notre poche à vous et moi.

Alors que faire ; soutenir le cadavre en le faisant bouger avec des fils pour se convaincre qu'il vit encore et casquer sans fin, ou le jeter a la poubelle sa vraie place.
Moi je pense qu'il faut s'en débarrasser le plus vite possible, la contamination de l'économie est déjà très avancée, plus on attend et moins il restera d'entreprise sauvable.

Bien sur les banques au tapis ça va pas nous simplifier la vie, il va falloir faire preuve d'imagination. Ceci dit les politiciens cette fois seront bien forcés de bouger leur cul, ça va drôlement les changer. S'ils se contentent de blablater, ils risquent de se retrouver la corde au coup, comme les banquiers qui courent pas assez vite. Parce que la, il faudra pas faire semblant. C'est la révolution, il faut des têtes, pas celle de l'épicier du coin, mais celles des gros salopards qui nous ont mené à la catastrophe. Si on en pend pas quelques uns, ils recommenceront à la première occasion. Si on sévit très fort, politiciens et banquiers, feront plus attention après sachant que leur tète est en jeux.

Bonne journée a tous.

Glass-Steagall

Solidarite & Progres (http://www.solidariteetprogres.org/article6594.html)

C’est l’un des instruments clés du dispositif de Franklin Roosevelt, qui permit de castrer légalement Wall Street et d’ouvrir la voie à une relance massive de l’économie physique américaine. Dès sa victoire présidentielle de novembre 1932, Franklin Roosevelt donna son appui à la Commission bancaire du Sénat pour faire juger Wall Street sur la place publique. En missionnant auprès de la commission le procureur de New-York Ferdinand Pecora, les représentants du peuple disposaient soudain des pouvoirs judiciaires nécessaires à une investigation méticuleuse. Les révélations furent stupéfiantes : les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et leurs pratiques financières avaient délibérément provoqué le krach de 1929 et la misère et la faim qui s’abattaient sur le peuple américain. Ce fut un pari gagnant pour Roosevelt : en faisant connaître la vérité au peuple, il avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place. Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall permit de briser les oligopoles bancaires et de dresser un coupe-feu entre activités de banque et spéculation. Elle établit une séparation stricte entre les banques d’affaires et les banques de dépôt.

1945, le Glass-Steagall français

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine » , le gouvernement provisoire avait les coudées franches pour mettre à bas la « dictature professionnelle » qui avait dominé l’économie, donc la politique française. Le 2 décembre 1945, la loi 45-15 relative à la nationalisation de la Banque de France et des grandes banques et à l’organisation du crédit, venait concrétiser les résolutions prises sous l’occupation par le Conseil national de la Résistance. [*]

Cette loi définit clairement « trois catégories de banques : les banques de dépôt, les banques d’affaires, les banques de crédit à long terme et à moyen terme » ; institue un Conseil national du Crédit, représentatif des forces vives de la nation, aux pouvoirs réglementaires et non simplement consultatifs ; établit un dispositif sérieux de « contrôle des banques d’affaires » en nommant pour chacune d’elles un commissaire du gouvernement, muni de pouvoirs d’investigation et chargé de veiller à la régularité de leurs opérations et à leur conformité avec « l’intérêt national ». Ce Glass-Steagall français est à l’opposé de ce qu’on appelle aujourd’hui « régulation ». Il ne s’agit pas d’une simple surveillance a posteriori des organismes de crédit, comme il est d’usage aujourd’hui, mais d’une réglementation intégrale des activités bancaires afin que l’allocation du crédit privé s’adapte aux lignes fixées par le Plan.

Les pouvoirs magiques du Glass-Steagall

Pris comme une simple mesure technique, séparer les banques ne sert à rien. Si le dispositif créé par la loi du 2 décembre 1945 a pu engendrer les Trente Glorieuses, c’est qu’il a créé les conditions d’un véritable système de crédit productif, implicitement anti-monétariste. En nationalisant la Banque de France, le gouvernement a pu déclencher une politique de crédit public sans précédent, en utilisant pour l’équipement à long terme la capacité du Trésor public de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France à des taux préférentiels. Il s’agit pour le Trésor (au nom du gouvernement), dans le cadre de la planification et d’une politique cohérente de développement du territoire, d’obtenir en création monétaire auprès de la Banque de France, l’équivalent des richesses futures que créera l’utilisation de ce crédit. Pour la première fois dans notre histoire, l’Etat put devancer le développement économique, assurant ainsi un cycle long de croissance physique.

D’ailleurs, nous devons bien avoir conscience que ce mécanisme vertueux ne pouvait avoir lieu que dans le cadre du système de taux de change fixe établi à la conférence de Bretton Woods, en juillet 1944. Des taux de changes flottant au bon gré des spéculateurs ne permettent pas de politique d’investissement à long terme. Le Glass-Steagall global de demain ne peut qu’aller de pair avec un nouveau Bretton Woods protégeant les systèmes de crédit au sein de chaque économie nationale.

L’esbroufe de la banque « universelle »

Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers (aujourd’hui conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle » . A la tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de s’adapter à l’environnement international pour justifier la création d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la liberté d’association » (sic) . La séparation « entrave le développement d’une saine concurrence » , disait-il. On a vu le résultat. Aujourd’hui, la banque française est devenue un véritable oligopole contrôlé par les « quatre gros » (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire.

Investigation et mise en règlement judiciaire

Le premier scandale de la banque universelle fut probablement l’affaire du Crédit lyonnais. Ses activités financières hasardeuses entre 1988 et 1993 la menèrent à une faillite retentissante qui aurait vu disparaître les dépôts des épargnants si l’Etat n’avait injecté 130 milliards de francs (20 milliards d’euros). L’obsession financière et anti-économique de la banque universelle s’est encore affichée au grand jour depuis deux ans : des dizaines de milliards d’euros d’actifs dépréciés avec la crise des subprimes, le vacillement de la SG après l’affaire Kerviel (5,5 milliards de perte sèche), la très « familiale » Caisse d’épargne qui perd 700 millions sur des paris spéculatifs, etc. Nos prestigieuses banques « universelles » ne doivent leur salut qu’à l’aide accordée en 2008 par l’Elysée, au recyclage des actifs toxiques organisé par la BCE, au contribuable américain (elles ont touché 25 milliards dans le renflouement d’AIG organisé par Goldman Sachs) et à une comptabilité probablement très créative. Aujourd’hui encore, le mystère demeure sur l’état réel de leurs comptes. En février, Société générale a évacué vers une structure de défaisance (fosse septique) près de 45 milliards d’euros de titres toxiques.

Les partisans de la « régulation » n’ont plus le choix. Nous devons mobiliser l’opinion en constituant une commission d’enquête parlementaire sur la crise financière, dotée de pouvoirs judiciaires. L’on pourra réquisitionner temporairement les banques pour aller librement éplucher leurs comptes et leur bilan. Fort des vérités qui auront été dites, il faudra profiter de l’élan pour rétablir un système de crédit productif, seul capable de servir le travail et l’équipement du territoire. Sans cela, les niveaux de vie continueront de baisser, durement et sûrement, et nous n’aurons plus qu’à planter des bananiers sur ce qui a failli être une république.



bertrand(at)solidariteetprogres.org

Islande

Si cet article est fondé ???
Pourquoi les autres pays européens ne suivent-ils pas cet exemple.


Mediapart (http://www.mediapart.fr)

Le Président Islandais : « On a laissé les banques tomber et on ne s’en porte que mieux »
03 Décembre 2010 Par Jean REX


Le président islandais : « on a laissé les banques tomber et on ne s’en porte que mieux »
2 décembre 2010 - 16:00



2 décembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Alors que le peuple irlandais est aux prises avec le monstre financier qui menace de le dévorer, le président d’Islande, pays qui a lui aussi dû faire face à l’effondrement de son système bancaire, a déclaré qu’il valait mieux laisser les banques faire faillite pour préserver l’intérêt général. Pour l’instant, les dirigeants européens persistent à croire que pour rétablir l’économie, on ne peut pas se débarrasser des banques parasites, à l’opposé de la seule alternative qui nous reste : établir un Glass-Steagall global pour liquider les activités spéculatives et rétablir un système de crédit pour alimenter l’économie réelle.

Dans une interview avec l’agence d’information financière Bloomberg, Olafur Grimsson a dit : « La différence [avec l’Irlande] c’est qu’en Islande nous avons permis aux banques de faire faillite. C’étaient des banques privées et on n’y a pas injecté d’argent pour les maintenir ; l’Etat n’a pas porté la responsabilité de la faillite des banques privées. »

Début 2010, lorsque le gouvernement islandais a négocié avec les intérêts financiers un renflouement draconien qui fut ensuite approuvé par le Parlement, le Président Grimsson décida de soumettre cette décision à un référendum. Le peuple rejeta unanimement (93%) le plan de renflouement.

« L’Islande se porte bien mieux qu’attendu », a déclaré Grimsson. « Peut-on demander aux gens ordinaires – les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières – d’assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? Cette question, qui fut au cœur du débat dans le cas de la banque islandaise Icesave, va être la question brûlante dans de nombreux pays européens. »

En Islande, les activités en faillite furent séparées du reste des banques, ce qui permet aujourd’hui d’avoir un système bancaire au service de l’économie nationale.

lundi 6 décembre 2010

Medias nationaux

Propos sur nos médias hexagonaux.

Le tamtam décerne des bons points, à qui répète après lui bien sagement, ses idioties.
En revanche, il voue aux gémonies quiconque s'écarte de la ligne.
C'est le néo-stalinisme, la pensée unique, pensée est un grand mot, bruit monotone me semble plus correcte.
Les tours jumelles sont un bon exemple, seuls sont habilités à s'étendre sur le sujet, les tenants de la version officielle. Si par malheur vous sortez de la ligne, gare aux foudres des soit disant journalistes, vous devenez immédiatement ; complotiste, révisionniste, etc, donc antisémite.

Antisémite, c'est le crime par excellence. Vous êtes immédiatement bourreau de 6 million de gens dans les camps nazis, bon pour le tribunal de Nuremberg, n'argumentez pas, ne dites pas je suis né après la guerre, c'est un sophisme, si vous étiez né à temps vous seriez au rang des condamnés.

On l'a vu avec Dieudonné qui a été fustigé, par des hordes d'ayant droit de tuer du palestinien.

Parce que la morale chez nous n'est pas la vie ou la mort des gens, ça basiquement tout le monde s'en fout. Ce qui compte c'est la vie de qui, la mort de qui ???
Prenons un juge français dans l'exercice de ses fonctions, condamnant un assassin.
Dupont qui a tué Ahmed, la sentence est vingt ans non compressible, réclamé par bhl et autre grand magasin de la morale toute prête.
Si c'est Ahmed qui a tué Dupont la sentence est douze ans compressible, parce que sous entendu Dupont était raciste.

L'antisémitisme c'est la même chose, si un palestinien tue un juif, il est antisémite donc criminel, si c'est un juif qui tue un palestinien comme c'est à la mode, tout le monde regarde ailleurs.
Pas un seul « père la morale » pour rappeler que les palestiniens sont des sémites, ce qui fait des juifs les principaux antisémites de la planète.

Mon propos est pas de trouver bien ou mal, tel ou tel meurtre.
Mon propos est de dire ; Si il y a une morale, elle a obligation d'être universelle, de s'appliquer à tous sans aucune exception et de la même façon dans tous les cas. Et pas « selon que vous serez puissants ou misérable etc.... »
Il faut dire que notre tamtam a peu de références à Jean de Lafontaine, il regarde vers les philosophes modernes surtout ceux qui se trompent jamais. Je vais pas les citer pour pas passer pour antisémite, mais vous pouvez facilement deviner de qui il s'agit, des gens qui soutiennent la licra le mrap et plein d'associations au but avoué de faire taire tout le monde. But parfaitement atteint en ce qui concerne notre tamtam national.

A force de promouvoir deux poids deux mesures, on franchi un cap, aujourd'hui plein de sites pas seulement arabes, disent les juifs ceci, les juifs cela. Il reste bien des associations pour essayer de faire scandale, sans grand succès, sans éveiller l'intérêt des masses. On nous l'a trop entendu, ce n'est plus qu'un ronron comme un vieux moteur.