Il y a longtemps que je n'aie pas épanché ma bile sur ce truc.
Ces jours ci au cher pays de mon enfance, c'est pour varier, le bordel.
Les manifs sont présentées comme celles de 68, ce qui est un non sens.
On est beaucoup plus proche du corporatisme que de 68
Il y a plusieurs raisons a ça.
La première est que la jeunesse est totalement dépolitisée (j'ai 2 fils).
La deuxième est que les idéologies sont mortes avec le mur de Berlin.
Enfin aujourd'hui ce qu'on nomme gauche droite sont deux clans de la même classe (bourgeoisie) qui luttent pour le pouvoir, ou plus exactement pour les avantages du pouvoir. Il suffit de regarder les faits pour s'en convaincre. Chaque clan en arrivant au pouvoir améliore uniquement les conditions de sa classe.
Il était plaisant de voir dans la rue; les emplois garantis défilant derrière les gros salaires de nos élus de gauche Sego Aubry 30.000 euros chacune, avec retraite assurée à vie. Que de tels gens aient pu convaincre des gosses incultes de faire du bruit à leur coté est significatif de l'incohérence de notre époque.
Quand aux casseurs ou soit disant tels, il faut noter deux choses.
La première c'est que le système a toujours intérêt à faire trembler ses électeurs. En 68 ce sont les flics et quelques voyous qui brulaient les voitures, pas nous. On peut en conclure qu'il réutilise les bonnes vielles méthodes.
Mais il y a en plus les casseurs professionnels, connus depuis le temps qu'ils foutent les banlieues a feux et a sang. On peut remarquer que le système prend grand soin de ce petit monde, jugement, jap, le tout ridicule, ça pue la combine, juge et voyous mon cul ma chemise.
Il y a une petite phrase qui est passée inaperçue mais qui avec le temps fait tilt. C'est la chancelière allemande qui l'a sortie;
Le multiculturalisme a échoué a t elle dit, ça on avait remarqué, mais elle s'est empressée d'ajouter qu'il manquait encore 400.000 travailleurs non qualifiés à l'industrie allemande.
Cette petit phrase explique bien des choses.
Re jetons un oeil sur le capitalisme, serpent qui se mord la queue.
Depuis le 19º siècle naissance du dit capitalisme, celui-ci a; main d'oeuvre oblige, vidé nos campagnes pour donner à la machine sa dose de chair humaine. Le hic pour le capitalisme c'est que le prolétariat grâce aux idéologies s'est organisé, le prix de la chair a grimpé.
Pour les capitalistes il était impératif d'y remédier en recrutant de nouveaux bras très bon marché, il faut ajouter que dans les années 60 les états européens étaient tous +/- patrons également. Ça a donné les années triomphantes de l'immigration. Cette fois capitalisme et états ont essayé d'empêcher les immigrants de devenir à leur tour une force constituée. Il suffisait pour cela d'empêcher toute intégration, rendre la chose presque impossible. Ceux qui échappaient au moule étaient montrés par les médias pour justifier la méthode.
Pourtant encore une fois le capitalisme se fait avoir, il a oublié que l'islam dispose de moyens pour structurer une communauté issu de pays musulmans, sans contact avec la population indigène et sa langue.
Aujourd'hui réapparait une lutte des classes, mais cette fois le prolétariat n'appartient pas à la nation dont il combat la classe dominante.
D'où une violence beaucoup plus grande que dans les luttes que nous avons connu.
Le rigolo dans tout ça, c'est que c'est surtout la gauche qui a roulé à fond, sans le voir, pour le capitalisme. Elle découvre aujourd'hui qu'elle a ouvert la porte toute grande à l'islam et sa charia, pour des démocrates athées laïcs etc, c'est un beau résultat.
On a bien en France, la gauche la plus con du monde, la droite on savait déjà.