Il ya encore quelques années la justification du capitalisme, était: Ceux qui prennent des risques sont en droit de gagner à hauteur du risque pris.
Ceci justifiait les différences de revenus entre entrepreneurs et employés.
Aujourd'hui ce n'est plus du tout le cas.
Nous voyons des chef d'entreprise qui les conduisent à la banqueroute, des pdg incapables, et comble du truc des employés qui coutent plus qu'ils rapportent.
On appelle ça l'économie libérale de qui se moque t-on.
Ça c'est de l'économie marxiste appliquée, c'est le triomphe du brejnevisme.
On réalise le plan avec des ouvriers en surnombre, des directeurs irresponsables, et un chiffre d'affaire virtuel.
Et bien c'est ce qui se passe chez nous depuis la chute du mur.
PDG incapable de toulouse, demande une prime pharamineuse à l'incompétence pour aller faire des dégâts plus loin. Et la nouvelle direction annonce on va être obligé de faire des sacrifices en personnel, pour payer le parachute doré de l'autre voyou.
Qui fait quoi dans ce bordel, qu'on nous présente comme un fleuron industriel.
Dans une logique capitaliste on aurait entendu, les ouvriers devront faire plus d'heures pour payer le départ ruineux de l'autre salaud. Produire plus, mieux, moins cher, pour vendre plus, etc, c'est ça la logique capitaliste.
Pas produire moins, réduire la gestion, paralyser les avoirs et attendre que ça passe, ça c'est du mercantilisme petit bourgeois frileux, on se croirait dans un bled du moyen âge, à l'annonce d'une bande de routard.
Le sommet c'est les banques, aujourd'hui les seuls habilités à piller légalement les banques, ce sont les directeurs. Le tout sans la moindre responsabilité, si Alcapone vivait encore il serait maitre du monde.
Les chefs d'état tous en choeur avec un bel ensemble, nous disent mettez la main à la poche, pour boucher des trous pas évalués, causés par les directeurs de banque, pas une seule voix pour dire on les pendra.
Et on nous parle de capitalisme, de morale de l'effort, du gout du risque, etc.
Et nous comme des vaches regardant passer les trains, on prie, pour que ça nous coute pas trop cher.
On a bien que le système que nous meritons.
mercredi 11 mars 2009
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