Organismes Gouvernementaux ou non, gèrent les sommes qui leur sont confiées.
Ils semblent bien en revanche que peu de solutions techniques soient recherchées.
Quand je parle de solution technique, je ne parle pas d'un miroir aux alouettes par ci par la, mais bien d'information générale utile sur sujet.
Un exemple que je connais un peu la Mauritanie;
Depuis quelques années, des mauritaniens tentent de vivre du tourisme.
Même si ce n'est pas St-Trop au mois d'août, il vient des gens pour se balader dans le désert.
Corollaire de cette intrusion, les moustiques ont aussi fait leur apparition dans le désert.
Les Arabes fatalistes, disent les touristes attirent les moustiques, mais comme ils nous
amènent des devises, on prend le tout, moustiques et devises.
Si on fait un peu attention on voit très vite pourquoi les moustiques ont colonisé des lieux
historiquement sec, ne correspondant pas à leur habitat naturel.
Et c'est sur ce type d'information technique que les ONG ou autre devraient être efficaces.
A Chinguetty par exemple il y a 3 ou 4 hôtels. Soit quelques chambres, chacune avec 4 ou + couchages. Il est logique de proposer une infrastructure à une nouvelle économie.
La ou se situe le problème, c'est dans le confort lié à cette infrastructure.
L'ennemi c'est encore le plombier.
Chaque hôtel dispose d'au moins 1 WC, 1 douche et 1 lavabo. Seulement toutes ces faïences sont montées sans siphon. Tout ce matériel est relié à un tuyau qui va dans la fosse.
Fosse qui pose également problème. Il s'agit dans presque tous les cas
d'un trou dans le sable, + ou - aligné, un peu de 'béton ça va bien'
pour le fond, et des blocs des fois bien collés tout le tour. Pour le couvercle on récupère ce qu'on peut afin d'éviter que les passants tombent dedans.
Voila simplifié le shéma d'installation sanitaire, reproduit autant de fois que nécessaire.
Une fosse sceptique c'est un récipient parfaitement étanche, muni d'une trappe de vidange sur le dessus et de deux accès latéraux également étanches. Toute autre configuration est un bouillon de culture pour les moustiques. Les siphons eux servent a empêcher les moustiques de quitter la fosse par les faïences. Les différents Technos d'Aide, pourraient donner ces infos aux fonctionnaires mauritaniens qui délivrent les autorisations de travaux.
Il s'agit la de santé publique, pas de confort, ou d'esthétique.
Il en va de même pour les fosse maçonnées à l'étancheité douteuse. A Chinguetty comme ailleurs, les gens consomment l'eau des puits (quelques mètres de profondeur) et directement à proximité des fameuses fosses. Les résultats à long terme sont assurés, on court à la catastrophe.
Sans oublier que chaque année au moins un nouvel hôtel voit le jour.
Nous dépensons des fortunes à renvoyer chez eux des gens qui ont quitté leur pays pour des tas de raisons, parmi lesquelles une trop grande inadéquation entre leurs conditions de vie et ce que leur montrent les séries tele.
Le confort, la santé, un salaire, un commerce, toute activité possible au pays y retiendrait
beaucoup de ces gens que nous considérons comme une charge, et qui sont seulement les laissés pour compte de tous les progrès. Si nous voulons les aider, c'est pas toujours en générant toutes sorte de corruptions à force d'euros, ça peut aussi être en leur fournissant de l'information utile, ce que le négoce mondial nomme transfert de technologie.
Toujours à propos des eaux usées, il existe dans beaucoup de Départements français des normes pour l'installation des fosses. Ces Normes sont imprimées sur un document en général disponible à la mairie. Ce même document pourrait fort bien être accessible en ligne permettant aux responsables mauritaniens de donner un minimum de règle de sécurité aux entrepreneurs.
Il ne s'agit pas d'ingérence, mais d'assistance à personne en danger.
Cette eau dans le désert, doit servir de base humide à la culture potagère, l'un des plus attractif moyen de sédentariser, au moins les gourmands.
Autre thème l'électricité.
Tirer un réseau cablé dans un pays comme la Mauritanie (1,5 million de km2) est impensable, le coût en serait démesuré.
Il reste la solution locale, l'individuel, et le petit collectif.
Chinguetty dispose d'une génératrice marchant 4/5 heures jour. On aurait pu lui mettre un échappement silencieux. Donc les nantis locaux, disposent de panneau solaire relié à une batterie de grande capacité 100 A et plus.
Sur le papier c'est magnifique, sur place moins.
Pourtant les installations ont été faites en respectant la norme avec régulateur entre les panneaux et les batteries.
C'est à l'origine du projet, qu'a manqué la réflexion.
Toutes ces installations sont conçues avec un panneau 12 volt et batterie de même.
Depuis longtemps déjà, 80 et quelques % des véhicules de la planète fonctionne avec ce même voltage.
Qui oserait dans un village, dans n'importe quelle communauté, refuser de prêter une batterie
pour démarrer la voiture du voisin.
Donc on débranche les deux fils arrivant sur la batterie et on sort celle ci pour l'approcher
de l'auto récalcitrante. Comme la batterie est lourde on la remettra à sa place tout à l'heure,
faut souffler d'abord.
Une fois, deux fois, trois fois, combien de fois cette histoire s'est produite je n'en sais rien,
mais toutes les installations que j'ai vu, avaient les batteries foutues,
pas besoin d'être grand marabout pour dire régulateur cramé, batteries foutues.
Les solutions; Ou installer un coupe circuit avec envoi à la terre entre panneau et régulateur.
Plus une information sur l'obligation de couper le circuit avant de débrancher.
Ou tout monter en 24 volts en informant bien chaque dépositaire que le 24V est redoutable pour
la totalité d'un circuit électrique 12V.
L'idéal serait des batteries en 48 volts, la conversion 48v/230v offrant le meilleur rendement
au meilleur prix.
dimanche 13 juillet 2008
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